On m’a posé la question : pourquoi ce sont toujours les bonnes personnes qui souffrent ?
Et cette question ma transpercé. Parce qu’elle porte en elle des larmes étouffées, des silences lourds, des cœurs usés. Parce qu’elle est posée par ceux qui ont tout donné et qui, malgré ça, ont reçu l’abandon, l’injustice, le rejet, l’indifférence .
Pourquoi la vie semble t’elle si cruelle envers ceux qui aiment sincèrement, qui tendent la main, qui pardonnent encore quand d’autres auraient déjà tourné le dos depuis longtemps ? Pourquoi ce sont ceux qui ont le cœur le plus doux qui finissent avec le plus de cicatrices ?
La vérité, c’est que la bonté ne protège pas de la douleur.
Elle l’amplifie même parfois. Parce qu’un cœur bon ressent plus fort. Il espère plus longtemps. Il se relève plus souvent.
Mais écoute bien… Ce n’est pas une malédiction.
C’est une force.
Une âme qui reste belle malgré les tempêtes, c’est un miracle silencieux.
Et toi qui lis ces mots oui, toi si tu as pleuré sans que personne ne le voie, si tu as été bon même quand on ne le méritait pas, si tu continues à aimer dans un monde qui parfois te rejette…
Tu es exactement ce dont ce monde a besoin.
Les bonnes personnes souffrent parce qu’elles vivent profondément. Elles ne passent pas leur existence en surface. Elles plongent. Elles osent ressentir. Et c’est cette profondeur qui les rend parfois plus vulnérables… mais aussi plus vraies, plus humaines, plus lumineuses.
Alors non, tu n’es pas trop sensible.
Tu n’es pas trop fragile.
Tu es exactement assez.
Et chaque larmes que tu as versée a nourri la beauté de ton âme.
Continue. Même fatigué. Même abîmé.
Parce que le monde a cruellement besoin de gens comme toi.
Pas pour te sacrifier… mais pour inspirer, élever, réparer.
Et un jour je te le promets la vie, ou peut-être juste une personne, te regardera avec les yeux du cœur et te dira :
Merci d’avoir tenu bon. Grâce à toi, je crois encore en la lumière.”
Tu n’es pas seul.
Tu es précieux.
Et tu n’es pas invisible.
Même dans ta douleur… tu brilles. Et c’est pour tout ça que je crois en toi
Olivier
« Les voix de l’univers »
