La perte d'un proche déclenche un tourbillon complexe d'émotions.
La manière dont nous réagissons peut dépendre de notre relation avec la personne décédée, des circonstances entourant leur décès et de notre propre parcours émotionnel.
Est-il nécessaire de faire son deuil ?
Faire son deuil c'est accepter la disparition d'un proche.
Je pense qu'il est nécessaire de pouvoir faire son deuil afin de continuer à vivre notre propre vie. Mais cela ne veut pas dire oublier la personne.
La personne endeuillée va ressentir tout un tas d'émotions comme de la peur, de la culpabilité, de la colère, de la tristesse, de l'injustice, de la frustration, du dégoût et par conséquent, aura des comportements en réaction à ses émotions vécues, pouvant souvent entraîner des troubles du comportement. Le but de ce processus de deuil est de réussir à continuer à vivre et d'accepter cette perte définitive et irrémédiable.
Prendre son temps, aller à son rythme, le deuil est quelque chose de très complexe, mais le plus important je pense est d'extérioriser notre douleur et d'accepter la perte.
Cela peut être dans l'écriture, parler à un proche, rencontrer d'autres personnes. Ne pas rester seul.
Je vous laisse avec 2 textes que j'aime beaucoup car parler du deuil n'est pas facile. Ce n'est pas évident de donner conseil à une situation qui est vécue de manière tellement différente pour chacun. Chacun le vit à sa manière avec ses propres ressources et à son rythme.
Par contre, et ça j'en ai la certitude, la mort n'est pas une fin, c'est la mort du corps, du réel, mais l'âme elle, est éternelle.
Lorsque j'accompagne des personnes en situation de deuil, bien souvent l'âme de la personne décédée est présente lors de la séance et nous offre de beaux messages.
Vos proches seront toujours là près de vous...
La mort n’est rien – Canon Henry Scott-Holland, traduction d’un extrait de The King of Terrors, sermon sur la mort, 1910.
La mort n’est rien,
je suis seulement passé, dans la pièce à côté.
Je suis moi. Vous êtes vous.
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel ou
triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
comme il l’a toujours été,
sans emphase d’aucune sorte,
sans une trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien.
« À ceux que j’aime, et qui m’aiment »
– Poème amérindien
Quand je ne serai plus là, lâchez-moi !
Laissez-moi partir
Car j’ai tellement de choses à faire et à voir !
Ne pleurez pas en pensant à moi !
Soyez reconnaissants pour les belles années
Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
Vous ne pouvez que deviner
Le bonheur que vous m’avez apporté !
Je vous remercie pour l’amour que chacun m’a démontré !
Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.
Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous ne serons séparés que pour quelques temps !
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur !
Je ne suis pas loin et et la vie continue !
Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai !
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je sera là,
Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement
La douceur de l’amour que j’apporterai !
Quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir,
Absent de mon corps, présent avec Dieu !
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer !
Je ne suis pas là, je ne dors pas !
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit !
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.